Renaud Chabot, écuyer, chevalier, seigneur d’Aspremont, Clervaux, Chantemerle, Thouars, Gallardon, Saint-Gilles, Précigny, Moulins neufs, et seigneur de Jarnac de 1422 à 1474.
Né vers 1410, il est le deuxième fils de Louis Ier Chabot, seigneur de la Grève, et de Marie de Craon, dame de Jarnac-sur-Charente et autres lieux.
Il reçoit en partage la terre de Jarnac.
Il épouse en premières noces, vers 1430, Françoise de La Rochefoucauld, veuve de Gilles d'Appelvoisin, fille de Guy, seigneur de Barbezieux, et de Rosine de Montault, dame de Verteuil.
Né vers 1410, il est le deuxième fils de Louis Ier Chabot, seigneur de la Grève, et de Marie de Craon, dame de Jarnac-sur-Charente et autres lieux.
Il reçoit en partage la terre de Jarnac.
Il épouse en premières noces, vers 1430, Françoise de La Rochefoucauld, veuve de Gilles d'Appelvoisin, fille de Guy, seigneur de Barbezieux, et de Rosine de Montault, dame de Verteuil.
Ils ont deux filles:
1) Agnès, mariée à Gui Chemin, seigneur de l’Isle-Bapaume,
2) Marguerite (encore mineure en 1440), et décédée probablement sans alliance.
2) Marguerite (encore mineure en 1440), et décédée probablement sans alliance.
Resté veuf, il se remarie en 1437 avec Isabeau de Rochechouart (ca.1425-ap. octobre 1477), dame de Gallardon et de Beauçay, fille unique et héritière de Jacques de Rochechouart, seigneur d’Aspremont et de Brion, et de Jeanne de la Tour-Landry, dame de Clervaux, dont il reçoit en dot droit de justice sur cette dernière terre.
Il a un long différend contre Christophe, seigneur de la Tour-Landry, son beau-frère, au sujet de la justice de la terre de Clervaux ; il obtient rémission pour lui et son fils aîné, le 28 juin 1464, d’un meurtre qu’ils avaient commis en cette occasion: elle n'est entérinée que le 14 août 1475.
Ils ont:
1) Louis II Chabot, seigneur de Jarnac, qui suit,
2) Antoine Chabot, chevalier de Rhodes (ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem) et succédant à Jacques de Château-Châlon comme grand prieur de France en 1504, mort le 6 novembre 1507, enterré dans le chœur de l’église du prieuré du Temple.
3) François Chabot, d’abord eclésiastique, prieur de Cognac, chanoine et chantre de l’église de Saintes, abbé commendataire des abbayes de Châtres puis de Baignes en Saintonge, seigneur de Jarnac après son frère aîné, qui suit,
4) Jacques Chabot, qui suit,
5) Robert Chabot, seigneur de Clervaux et de Baussay, baron d’Aspremont, marié à Antoinette d'Ylliers, fille de Jean seigneur d'Ylliers et de Marguerite de Chourses. (mort avant 1518).
Il a un long différend contre Christophe, seigneur de la Tour-Landry, son beau-frère, au sujet de la justice de la terre de Clervaux ; il obtient rémission pour lui et son fils aîné, le 28 juin 1464, d’un meurtre qu’ils avaient commis en cette occasion: elle n'est entérinée que le 14 août 1475.
Ils ont:
1) Louis II Chabot, seigneur de Jarnac, qui suit,
2) Antoine Chabot, chevalier de Rhodes (ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem) et succédant à Jacques de Château-Châlon comme grand prieur de France en 1504, mort le 6 novembre 1507, enterré dans le chœur de l’église du prieuré du Temple.
3) François Chabot, d’abord eclésiastique, prieur de Cognac, chanoine et chantre de l’église de Saintes, abbé commendataire des abbayes de Châtres puis de Baignes en Saintonge, seigneur de Jarnac après son frère aîné, qui suit,
4) Jacques Chabot, qui suit,
5) Robert Chabot, seigneur de Clervaux et de Baussay, baron d’Aspremont, marié à Antoinette d'Ylliers, fille de Jean seigneur d'Ylliers et de Marguerite de Chourses. (mort avant 1518).
- 1. Paul Chabot, seigneur de Clervaux, chevalier de l’Ordre de Saint-Michel, capitaine de 50 hommes d’armes des ordonnances du roi; mort avant 1573, sans enfants de Jacqueline de Montigny, dame du Fresne en Vcndômois et des Essarts, fille de Jacques de Montigny, seigneur de Fresne, et de Léonore de Ferrières, qu’il avait épousée par contrat de 12 octobre 1537.
- 2. Anne Chabot, dame de Maisoncelles et d’Escorpain, femme de Jean de Maillé, seigneur de la Tour-Landry, fils d’Hardouin de Maillé, dit de la Tour- Landry, baron de Châteauroux, etc et de Françoise de la Tour.
- 3. Isabeau Chabot, dame de Crissé et de Jarnac en partie, mariée 1°. à Charles de Vivonne, baron de la Chasteigneraye, fils d’André de Vivonne, seigneur de la Chateigneraye, & de Louise de Daillon-du-Lude ; 2° à Jacques Turpin, seigneur de Crissé.
6) Marguerite Chabot, alliée à Pierre de Reilhac, vicomte de Mérinville et seigneur de Brigueil,
7) Françoise Chabot, qui épouse par contrat du 19 mai 1456, Renaud de Sainte-Maure, seigneur de Jonzac de 1456 à 1499, fils d’Armand de Sainte-Maure, seigneur de Montausier et de Perrette Marchand, dame de Marcilly, et dont elle aura 5 enfants.
8) Jeanne Chabot, alliée le 20 janvier 1466 à Pierre de Saint-Julien, seigneur de Lasserre,
9) Philippe Chabot, mariée par contrat du 20 janvier 1469 à Antoine Clérembaud, sieur de La Plesse, fils de Gilles et Jeanne Sauvage, seigneurs de Plessis-Clérembaud.
Dès le début, Renaud s’attache à cette terre de Jarnac.
7) Françoise Chabot, qui épouse par contrat du 19 mai 1456, Renaud de Sainte-Maure, seigneur de Jonzac de 1456 à 1499, fils d’Armand de Sainte-Maure, seigneur de Montausier et de Perrette Marchand, dame de Marcilly, et dont elle aura 5 enfants.
8) Jeanne Chabot, alliée le 20 janvier 1466 à Pierre de Saint-Julien, seigneur de Lasserre,
9) Philippe Chabot, mariée par contrat du 20 janvier 1469 à Antoine Clérembaud, sieur de La Plesse, fils de Gilles et Jeanne Sauvage, seigneurs de Plessis-Clérembaud.
Dès le début, Renaud s’attache à cette terre de Jarnac.
Dans les longues guerres qui, sous le règne de Charles VII, aboutissent à l'expulsion définitive des Anglais du sol de la France, le seigneur de Jarnac reste fidèle au roi de France. Lorsque, en 1453, Charles VII va en personne délivrer l'Aquitaine du joug de l'étranger, Renaud Chabot a le commandement d'un corps de troupes chargé de repousser
l'ennemi de la Saintonge. Renaud est toujours à ses côtés, en 1445 au siège de Chalais.
Pour payer une partie de la rançon de son frère Jean, Charles duc d’Orléans, capturé en 1415 à la bataille d'Azincourt, et revenu de captivité en 1440, fait appel à Renaud Chabot.
Il lui vend le 6 octobre (ou décembre) 1441, pour la somme de 1 500 écus "neufs du coing du roy, le chastel de Jarnac, forteresse et cloture d'iceluy, alors desmoli et inhabitable, avesque la quitième partie de la terre, seigneurie et chastellenie dudict lieu". (Arch. impér.; Sect. Dom.)
Le comte Jean d’Orléans, le « bon comte Jean d'Angoulême» comme on l’appelle dans le pays, reviendra finalement de captivité en 1444, après 32 ans de captivité, s'étant résolu à vendre le comté de Périgord à Jean de Bretagne, vicomte de Limoges, pour payer une partie de sa rançon.
Il reprend alors possession de son comté d'Angoumois.
Jean reviendra, malgré tout, sur la parole de son frère Charles, et Renaud Chabot doit, le 4 mai 1456, se désister en faveur du comte d’Angoulême pour l’affaire signée avec son frère en 1441.
l'ennemi de la Saintonge. Renaud est toujours à ses côtés, en 1445 au siège de Chalais.
Pour payer une partie de la rançon de son frère Jean, Charles duc d’Orléans, capturé en 1415 à la bataille d'Azincourt, et revenu de captivité en 1440, fait appel à Renaud Chabot.
Il lui vend le 6 octobre (ou décembre) 1441, pour la somme de 1 500 écus "neufs du coing du roy, le chastel de Jarnac, forteresse et cloture d'iceluy, alors desmoli et inhabitable, avesque la quitième partie de la terre, seigneurie et chastellenie dudict lieu". (Arch. impér.; Sect. Dom.)
Le comte Jean d’Orléans, le « bon comte Jean d'Angoulême» comme on l’appelle dans le pays, reviendra finalement de captivité en 1444, après 32 ans de captivité, s'étant résolu à vendre le comté de Périgord à Jean de Bretagne, vicomte de Limoges, pour payer une partie de sa rançon.
Il reprend alors possession de son comté d'Angoumois.
Jean reviendra, malgré tout, sur la parole de son frère Charles, et Renaud Chabot doit, le 4 mai 1456, se désister en faveur du comte d’Angoulême pour l’affaire signée avec son frère en 1441.
L'année 1465 voit Renaud Chabot, chevalier, seigneur de Jarnac, prendre parti pour le roi, lors de la révolte des seigneurs qui ont formé la ligue du bien public. Pour se mettre en campagne avec Louis, son fils, aussi chevalier, seigneur de Brion, il fait un emprunt de 500 livres tournois.
Après la défaite des Anglais à la bataille de Castillon en 1453, la guerre de Cent Ans étant terminée, et l’avenir semblant être à la paix, Renaud fait édifier à grands frais, à partir de 1467, sous Louis XI, le nouveau château, sur les débris de l’ancien château de Wardrade.
Il est conseiller de Louis XI et son chambellan.
Il décède vers 1474, non sans avoir subi en 1465, un procès du comte d’Angoulême, alors effrayé par l’importance du château nouvellement édifié, et qui demande sa démolition; le procès traînera en longueur et sera finalement abandonné à l’avènement de François, duc de Valois, futur François Ier.
Après la défaite des Anglais à la bataille de Castillon en 1453, la guerre de Cent Ans étant terminée, et l’avenir semblant être à la paix, Renaud fait édifier à grands frais, à partir de 1467, sous Louis XI, le nouveau château, sur les débris de l’ancien château de Wardrade.
Il est conseiller de Louis XI et son chambellan.
Il décède vers 1474, non sans avoir subi en 1465, un procès du comte d’Angoulême, alors effrayé par l’importance du château nouvellement édifié, et qui demande sa démolition; le procès traînera en longueur et sera finalement abandonné à l’avènement de François, duc de Valois, futur François Ier.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire