Né en 1514, il est le deuxième fils du précédent et de Jeanne de Saint-Gelais.
Protégé de François Ier qui l'appelle "Guichot", il passe son temps à la cour, au château de Saint-Germain.
La favorite de François Ier, Anne, duchesse d’Étampes, dont Guy Chabot, à l'époque seigneur de Montlieu, est le protégé, et qu’elle a fait nommer gentilhomme de la Chambre.
Protégé de François Ier qui l'appelle "Guichot", il passe son temps à la cour, au château de Saint-Germain.
La favorite de François Ier, Anne, duchesse d’Étampes, dont Guy Chabot, à l'époque seigneur de Montlieu, est le protégé, et qu’elle a fait nommer gentilhomme de la Chambre.
En 1539, Guy Chabot est guidon de la compagnie de son oncle l’amiral Philippe Chabot. Dès 1543, il est capitaine d’une compagnie de 40 lances fournies, des ordonnances du roi, grade qu’il conserve plus de 16 ans. Après la mort de l’amiral en 1543, Guy lui succède dans la diginté de maire perpétuel de Bordeaux et de gouverneur du fort du Hâ. En 1545, il est gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, et gouverneur de La Rochelle ; en janvier 1548, alors seigneur de Saint-Aulaye, il est nommé sénéchal du Périgord ; en 1560 il est créé chevalier de l’Ordre du roi, dans le chapitre tenu à Poissy, le jour de la Saint-Michel.
Guy Ier Chabot acquiert une grande célébrité par son fameux duel dit "Coup de Jarnac", duel avec Guy de Vivonne : pour avoir son favori toujours près d’elle, la duchesse d’Etampes lui a fait épouser sa sœur Louise de Pisseleu, le 28 février 1540, Louise étant fille de Guillaume de Pisseleu, seigneur de Heilly et de Madeleine de Laval de La Faigne.
Mais ça n’est pas suffisant pour détourner les soupçons, et un jour de 1546, le dauphin, futur roi Henri II, lui demande où il prend ses ressources pour pouvoir mener une existence aussi fastueuse; pris de court, il répond que c’est sa belle-mère, seconde femme de son père, Madeleine de Puyguyon, qui l’entretient.
Le mot fait florès, et le dauphin raconte à qui veut l’entendre, que Guy Chabot se vante d’avoir sa belle-mère pour maîtresse, et de la "chevaucher". La calomnie revenant rapidement à ses oreilles, il déclare que celui qui tient ces propos « est méchant et lâche ».
Ne pouvant demander raison au dauphin, de rang royal, c’est un de ses amis, François de Vivonne, frère de Charles, seigneur de La Châtaigneraie qui relève cette insulte, et un combat à mort est décidé, le « jugement de Dieu ».
Ce n’est qu’après la mort du roi François Ier qu’il se bat en duel le 10 juillet 1547, contre François de Vivonne, en présence du roi Henri II et de toute sa cour, au château de Saint-Germain en Laye.
Il se distingue par la victoire qu’il y remporte grâce à ce qui devient dans la postérité, la célèbre botte, le Coup de Jarnac. voir *
A la suite de ce combat, le roi le fait monter près de lui et lui dit:
"...vous avez combattu en César, et parlé en Cicéron..."
Son honneur lui ayant été rendu par le roi, il repart avec grand honneur et réputation, non seulement de la part du roi, mais aussi de tous les princes, grands seigneurs, gentilshommes et autres qui ont vu le combat, tant pour avoir eu affaire à un tel homme que La Châtaigneraie, qui était estimé, et de fait fort hardi et adroit, que pour avoir usé avec lui de telle grâce...
Après son coup de maître, il jouit d'une haute considération à la Cour et dans les armées.
Mais ça n’est pas suffisant pour détourner les soupçons, et un jour de 1546, le dauphin, futur roi Henri II, lui demande où il prend ses ressources pour pouvoir mener une existence aussi fastueuse; pris de court, il répond que c’est sa belle-mère, seconde femme de son père, Madeleine de Puyguyon, qui l’entretient.
Le mot fait florès, et le dauphin raconte à qui veut l’entendre, que Guy Chabot se vante d’avoir sa belle-mère pour maîtresse, et de la "chevaucher". La calomnie revenant rapidement à ses oreilles, il déclare que celui qui tient ces propos « est méchant et lâche ».
Ne pouvant demander raison au dauphin, de rang royal, c’est un de ses amis, François de Vivonne, frère de Charles, seigneur de La Châtaigneraie qui relève cette insulte, et un combat à mort est décidé, le « jugement de Dieu ».
Ce n’est qu’après la mort du roi François Ier qu’il se bat en duel le 10 juillet 1547, contre François de Vivonne, en présence du roi Henri II et de toute sa cour, au château de Saint-Germain en Laye.
Il se distingue par la victoire qu’il y remporte grâce à ce qui devient dans la postérité, la célèbre botte, le Coup de Jarnac. voir *
A la suite de ce combat, le roi le fait monter près de lui et lui dit:
"...vous avez combattu en César, et parlé en Cicéron..."
Son honneur lui ayant été rendu par le roi, il repart avec grand honneur et réputation, non seulement de la part du roi, mais aussi de tous les princes, grands seigneurs, gentilshommes et autres qui ont vu le combat, tant pour avoir eu affaire à un tel homme que La Châtaigneraie, qui était estimé, et de fait fort hardi et adroit, que pour avoir usé avec lui de telle grâce...
Après son coup de maître, il jouit d'une haute considération à la Cour et dans les armées.
Il succède à son père comme baron de Jarnac à la mort de ce dernier en 1559.
En juin 1561, il écrit à la reine pour la tenir au courant des « troubles excités dans l’Angoumois par les réformés » tout en précisant qu’à Jarnac « les choses sont plus tranquilles, quoique les ministres y prêchent publiquement et en grande assemblée ».
Fin mars 1562, il est gouverneur de La Rochelle, alors que la Réforme est fortement implantée en Aunis et en Saintonge, et que François de La Rochefoucauld, commandant du prince de Condé s'implante dans les deux provinces, à l'exception de La Rochelle, Pons et Taillebourg. Les échevins de La Rochelle et leur gouverneur Guy Chabot, bien que gagnés à la « religion nouvelle », appuyés par les principaux marchands, pratiquent une politique de neutralité visant à ne mécontenter personne, et à sauvegarder leurs précieux privilèges.
En 1563, Guy Chabot est accusé d'avoir suscité l'assassinat du duc de Guise, par un gentilhomme huguenot de l'Angoumois, Jean de Poltrot de Méré, après que le duc ait provoqué le massacre des protestants de Wassy en Champagne le 1er mars 1562. voir **
En mars 1569, près de Jarnac, a lieu la Bataille de Jarnac, affrontement entre les armées catholiques et protestantes, au cours de laquelle le chef des Huguenots, le prince de Condé, est tué, assassiné par un catholique du nom de Montesquiou, alors que blessé il se rendait. voir *** et ****
On ne sait rien de l'attitude ni de l'éventuelle participation de Guy Chabot à cette bataille; la seule chose dont on est sûr, c'est que le corps de Condé a été exposé comme un trophée sur une table en marbre dans le château de Jarnac... (cette table est de nos jours visible à la Mairie de Jarnac)
Guy Chabot a 1 fils unique de son union avec Louise de Pisseleu:En juin 1561, il écrit à la reine pour la tenir au courant des « troubles excités dans l’Angoumois par les réformés » tout en précisant qu’à Jarnac « les choses sont plus tranquilles, quoique les ministres y prêchent publiquement et en grande assemblée ».
Fin mars 1562, il est gouverneur de La Rochelle, alors que la Réforme est fortement implantée en Aunis et en Saintonge, et que François de La Rochefoucauld, commandant du prince de Condé s'implante dans les deux provinces, à l'exception de La Rochelle, Pons et Taillebourg. Les échevins de La Rochelle et leur gouverneur Guy Chabot, bien que gagnés à la « religion nouvelle », appuyés par les principaux marchands, pratiquent une politique de neutralité visant à ne mécontenter personne, et à sauvegarder leurs précieux privilèges.
En 1563, Guy Chabot est accusé d'avoir suscité l'assassinat du duc de Guise, par un gentilhomme huguenot de l'Angoumois, Jean de Poltrot de Méré, après que le duc ait provoqué le massacre des protestants de Wassy en Champagne le 1er mars 1562. voir **
En mars 1569, près de Jarnac, a lieu la Bataille de Jarnac, affrontement entre les armées catholiques et protestantes, au cours de laquelle le chef des Huguenots, le prince de Condé, est tué, assassiné par un catholique du nom de Montesquiou, alors que blessé il se rendait. voir *** et ****
On ne sait rien de l'attitude ni de l'éventuelle participation de Guy Chabot à cette bataille; la seule chose dont on est sûr, c'est que le corps de Condé a été exposé comme un trophée sur une table en marbre dans le château de Jarnac... (cette table est de nos jours visible à la Mairie de Jarnac)
1) Léonor Chabot, qui suit,
Après le décès de Louise en 1563, il se remarie avec Barbe Cauchon de Maupas, veuve de Symphorien de Durfort-Duras.
Ils ont :
1) Charles, mort sans postérité,
2) Jeanne, mariée le 1 er juin 1560 à René Anne d'Anglure, baron de Givry, comte de Tancarville, tué le 19 décembre 1562 à la bataille de Dreux. Elle se remarie en 1564 avec Claude de la Châtre, baron de La Maisonfort, maréchal de France.
A cette époque, le château de Jarnac est une des plus grandes maisons de la province et la mieux tenue.
Le château, neuf avec ses tourelles à poivrières, contient de nombreuses salles : des aïeux, de billard, de bibliothèque, pour maîtres, officiers, serviteurs, visiteurs.
Sur une des tours, « une figure de plomb de M. de La Châtaigneraie avec une de ses jambes coupée ».
Il décède le 6 août 1584.
* Le Coup de Jarnac
** Ce massacre déclenchera la 1ère guerre de religion. La tension monte entre les deux camps. Guy Chabot fait son rapport à Catherine de Médicis.
*** Récit de la Bataille de Jarnac par Agrippa d'Aubigné
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